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Il se passe actuellement à travers le monde des changements dont nous ne mesurons peut-être as encore toutes les implications ni l’importance historique. Il est difficile de prendre de la distance par rapport à certains évènements quand nous les vivons dans le présent et pourtant, c’est bien ce qui semble nous être demandé.
        Les révolutions arabes, la chute de l’empire économique américain, les dettes faramineuses de l’Europe, le redoublement de politiques racistes contre certaines ethnies, la puissance économique chinoise qui ne cesse de grandir et puis la catastrophe de Fukushima…

        La liste est longue, le temps dans lequel elle se déroule est court. Le système mondiale dans lequel nous progressons est de plus en plus obsolète c’est une évidence. Le monde entier se soulève et les pays européen ne sont pas les derniers : la Grèce et l’Espagne en sont les exemples.
       
        En France des mouvements commencent à se rassembler dans toutes les grandes villes. C’est encore timide et les rassemblements manquent de visibilité mais ils sont bien là. Interrogeons les français au hasard et demandons leurs ce qu’ils pensent tous ces évènements : beaucoup sont totalement exaspéré même si ils ne font encore rien.
        J’ai appris hier, mardi 30 août, par hasard à la radio en écoutant Daniel Mermet, que le gouvernement a fait passer une loi concernant l’autorisation d’ouvrir le feu sur des mouvements de révoltes dans le cas où il y aurait des débordements. ( légifrance.gouv.fr)

                 Alors plusieurs questions : de quoi la France a-t-elle peur en cette année 2011, veille des élections présidentielles ? Qu’est ce que c’est que cette politique mondiale du compromis et de l’étouffement des affaires ? Jusqu’où pousserons les tenants de l’économie mondiale leurs vices, leur avidité d’amasser un argent devenu complètement virtuel ? Et surtout, surtout, quelle attitude tenir nous, simples citoyens mais en même temps citoyens qui ont la chance d’être cultivés, intégrés, plus ou moins aisés et qui avons la capacité d’utiliser toutes nos ressources intellectuelle ?


        J’en appel à tous ceux qui lirons ce post, à la réflexion, au regroupement et à la prise de position collective pour savoir ce que nous allons faire dans notre avenir très proche ; pour faire pencher la balance dans tous les moments clefs qui viennent et dont les élections de 2012 ne sont pas des moindres. Nous qui pouvons contester et rejoindre l’énergie mondiale naissante, quel système voulons nous voir ou ne pas voir venir ? Comment changer maintenant, que construire demain ?



Corentin


 

        Aujourd’hui 31 août 2011, on a découvert des outils en pierre vieux de plus d’un million d’années.
        Une seule question m’a traversé l’esprit à l’écoute de cette nouvelle invraisemblable :
Comment peut-on encore imaginer ou même oser pensée que notre civilisation, toute jeune, est la plus évolué de toute l’histoire de l’humanité ?


corentin




La réalité est multiple






Tout est là...

Continuer à lire, mais aussi écrire entre les lignes, elles ne sont jamais très loin les unes des autres, un petit changement d'ECHELLE, ou de police peut les rapprocher ou les faire diverger, croiser les ou superposer les s'il le faut, en tout les cas les disciplines artistiques s'enrichissent les unes les autres, à nous de jouer!
Anne


La solitude
Rien n’est plus multiple que la réalité
Rien n’existe pas
Multiple et personnelle
Ou plutôt chaque partie de multiple est très personnelle

Peux-tu par ton seul regard révéler la beauté des gens ?
Ce n’est pas une question mais c’est le plus multiple et personnelle des pouvoirs :
Le plus ignoré !
Pouvoir de vie





Corentin


Quel est ce sentiment étrange ? D’où vient cette sensation d’être tout le temps tout seul ?

     Beaucoup de gens (et moi le premier pendant longtemps) on éprouvé cette sensation. On a l’impression qu’en fait, si on est vraiment honnête, on ne peut rien réellement partagé ; on ne peut pas vraiment communiquer ; on ne peut pas, en fin de compte, se plonger totalement, de manière fusionnelle dans l’Autre quel qu’il soit.
     Cette incapacité à devenir le tout est perçu comme une réelle angoisse, une paralysie ; après cette réflexion on ne peut plus continuer à vivre normalement car si l’on est tout le temps tout seul, à quoi bon entreprendre quelque chose…

     Cette prise de conscience douloureuse à un effet majeure qui est pourtant assez absurde vu sous un autre angle : il place la personne comme étant en dehors du monde, n’existant que lui-même dans une sorte de grande plateforme artificielle qui serait l’illusion du terrain sur lequel il évolue. Mais au final ce terrain n’existe pas vraiment ni les autres choses qui s’y trouve selon lui.
     Alors une question : comment peut-on vivre en dehors de la vie ? Comment peut-on n’être que tout seul nous-mêmes ? Et qui est alors ce « nous-mêmes »?

     Il y a, pour aller un peu vite, deux aspects :
Le premier est lié au fait que c’est de penser à ce qui se passe qui nous rend seul. C’est quand l’esprit pense au fait qu’il ne se sent pas compris, que le sentiment de solitude arrive. C’est donc le mécanisme mental (qui est comme une sorte de reflexe) qui intervient comme élément à part entière du corps pour analyser ce qu’il se passe. Il est facile de comprendre que c’est une habitude, un « reflexe » parmi d’autre, qui certes est tenace, mais n’est pas nécessaire, obligatoire. Ceci est comparable à une déformation du corps qui, sous un stimulus extérieur, aurait eu un reflexe de défense ou de compensation et du fait de l’insistance permanente de ce stimulus s’y serait habitué. Le corps prend alors la forme de la compensation. On aurait très bien pu imaginer que le corps compense d’une manière différente ou simplement esquive cette « attaque ».
     Deuxièmement, il y a dans l’affirmation « je suis toujours tout seul » un élément qui semble avoir un caractère inné. C’est bien ici notre esprit qui pense à l’action qui est tout seul. Cet « esprit solitaire » est perçu comme quelque chose d’inné, un caractère a priori comme ceux de Kant. Pourtant, cette affirmation est bien bancale. Comment prouver que cet esprit est seul ? Que sait-on de celui-ci ? Comment peut-on savoir que l’on est seul à penser ce que l’on pense ? C’est cette croyance dans le caractère absolu, inné de la pensée qui façonne tant d’idées fatalistes et dépressives. Dans ce sens, cette réflexion est un jugement sur ce que nous croyons être nous-mêmes. C’est une affirmation péremptoire !

Pour finir, il est très étonnant d’entendre une personne dire à une autre « je me sens seul ».




Corentin



Projet pluridisciplinaire, L'Espla des années 70 pour les journées de l'architecture 2010, j'avais tenu un carnet de bord (je faisais partie des danseurs dans le cadre de la compagnie Improvise en Corps)... le voici!



"La fac de droit,
de sa courbe géométrique ,
déploie ses bras vers la cathédrale"


Samedi,
9 AM Briefing-petit dej des danseurs absents aux réunions dans ma petite cuisine
10 AM quartier général: l'INSA,
1h d'échauffement, entre-coupé de 20 minutes de fous rires,
2h de spectacle "L'espla, 50 ans" du jardin botanique à l'INSA en passant par la fac de chimie, de droit, le patio, l'église du christ ressuscité , la fac de math,

au son de textes de l'analyse architecturale poétique aux témoignages personnels, 

de jeux vocaux de la chorale, 

de slogans 68tard revisités hurlés à brûle pourpoint,

de croqueurs qui essayent de saisir d'un trait de crayon, aquarelle ou feutres ce contraste sensationnel entre l'humanité exaltante, pour un instant seulement, et l'urbanité témoin immobile  quoiqu'il arrive, 
des cliquetis paparazziques,
de murmures à l'oreille des aveugles,

de danses enragées ou construites pour faire renaître les bâtiments endormis et le mobilier urbain oublié,

Représentation la plus brouillon à mon goût, mais pleine d'énergie et de promesses,
1h de débriefing,
1h de partage (de nourriture),
20 minutes de relaxation,
1/2h d'échauffement,
1h30 de spectacle, 
recadrage exagéré,
même si la confiance entre acteurs, danseurs et choristes s'accroit et qu'on commence à se mélanger délicieusement à ne plus savoir qui fait quoi,
2h d'apéro,
15 minutes de vélo,
10 minutes de massage,
2 minutes de marche,
1h assise dans un fauteuil rouge, Soloconversation, groupe de danseur d'impro de la danseuse qui animait le workshop que j'ai fait en Nouvelle Zélande, Susanne Bentley.
1/2h d'étirement,
01:00 AM dodo



"Le ruban de l’église de la rue de Rome, déroule un parallèle au-delà des ténèbres, comme un possible résultat, la taillure d'un gros taille-crayon"

"La Tour de Chimie,
rivale de la Cathédrale…science contre foi ?"


Dimanche,
9 AM projet, et oui, y a pas que la danse, y a l'archi,
11:30 rebelotte...{la folie nous gagne pour la dernière, on donne TOUT!}...jusqu'à l'apéro,
7 PM réunion de la sauce (l'assos)...Zeûgme,
23 PM maquette du premier journal VOTE,
00:00 dodo


"Sous les pavés, la plage."


Du soleil.

"Soyez réaliste, demandez l'impossible!"


Je prend mon temps et je me surprends à être rapide.


"Je t'aime, dites-le avec des pavés."


Je me réveille avant mon réveil.


"Au Nord, comme un briquet complexe, la tour de chimie allume des feux incertains et erratiques dans son interminable cage d’escaliers.
Bâtiment hanté de maigres signes de vie humaine, elle trône dans l’air supérieur, ornée d’oiseaux comme un phare dans l’océan de lumière de la ville."


Entre "guillemets" textes retenus après l'appel à écriture qui avait était lancé pour monter ce projet qui étaient cités par les comédiens, chanteurs et danseurs au long de la représentation...



Anne